loading icon

Le domaine religieux

Le domaine religieux

À Loyola, la cloche de la chapelle rythmait un emploi du temps fait de travail et de prières.

Les jésuites utilisaient la chapelle pour leurs dévotions quotidiennes. Ils s’en servaient aussi pour administrer les sacrements aux esclaves attachés à leur service ainsi qu’aux colons et Autochtones baptisés qui fréquentaient l’habitation. Certains religieux et quelques personnages importants ont eu le privilège d’y être inhumés.

Le premier établissement, remontant à 1668, disposait probablement d’une pièce aménagée en chapelle dans la maison des pères. La nouvelle habitation, construite en 1674, devait également être pourvue d’une chapelle. Celle trouvée grâce aux fouilles archéologiques appartient toutefois au dernier établissement de Loyola et date des années 1720.

Le cimetière, attenant à la chapelle, était réservé aux résidents de Loyola. Plus de mille personnes ont probablement été inhumées à cet endroit. Il faut y voir la volonté des jésuites d’affirmer le caractère religieux de leur établissement, attachant ainsi leurs esclaves à cette « nouvelle terre de leurs ancêtres ».

La chapelle

120crop

La petite chapelle de Loyola constitue le plus ancien témoignage archéologique d’édifice religieux catholique en Guyane. La construction s’ouvrait largement sur l’extérieur, permettant à tous les fidèles d’assister aux cérémonies.

En savoir plus

Le cimetière

Certaines habitations coloniales comprenaient un cimetière privé, mais il s’agit du premier exemple découvert en Guyane. Son étude contribue à éclairer la question de l’inhumation des esclaves et des rites entourant la promesse d’une vie après la mort.

En savoir plus