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Le magasin

DES MARCHANDISES À PORTÉE DE MAIN

Dans le magasin, les jésuites entreposaient sans doute leurs provisions : barils de farine, de sucre, de salaisons, de vin et de rhum. Ils devaient également y remiser des outils, des matériaux de construction et divers contenants d’expédition. Certaines marchandises produites à Loyola, comme la quincaillerie fabriquée à la forge, pouvaient aussi y prendre place.

La vue de Hébert datant de 1730 présente un bâtiment relativement carré et à deux niveaux. Les vestiges mis au jour mesurent toutefois 17 m sur 8 m, ce qui laisse croire que le magasin aurait été agrandi. Les constructeurs ont modifié la pente naturelle du terrain pour asseoir l’édifice sur un replat. À certains endroits, les murs sont conservés sur plus d’un mètre de hauteur.

Les interventions archéologiques réalisées au sud du magasin montrent que les abords de l’édifice sont riches en objets de céramique. Il s’agit probablement de rebuts provenant de la cuisine située à quelques mètres. Les sondages effectués le long du mur du magasin ont mis au jour des poteries vernissées ainsi que des objets de faïence, de porcelaine et de verre qui témoignent du mode de vie des jésuites à Loyola.

Un chantier de fouilles est actuellement en cours sur le site du magasin. Informez-vous des plus récentes découvertes sur Facebook.

Vestiges du magasin, où les jésuites conservaient sous clé des denrées, des matières premières importées et diverses marchandises produites à Loyola.

Vestiges du magasin, où les jésuites conservaient sous clé des denrées, des matières premières importées et diverses marchandises produites à Loyola.

Fouilles du magasin en 2013.

Fouilles du magasin en 2013.

Les travaux archéologiques ont révélé une occupation antérieure à la construction du magasin, probablement une ancienne forge.

Les travaux archéologiques ont révélé une occupation antérieure à la construction du magasin, probablement une ancienne forge.