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Le quartier des esclaves

Le quartier des esclaves

Jésuite visitant une case dans le quartier des esclaves.

Jésuite visitant une case dans le quartier des esclaves. Dessin Patrice Pellerin.

LES CASES

Les cases d’esclaves ont disparu sous la végétation, mais elles devaient être semblables à certaines maisonnettes de gaulettes tressées ou de planches comme on peut encore en observer aujourd’hui dans la campagne guyanaise. Une petite porte assurait à la fois l’accès, l’aération et l’éclairage. Malgré l’atmosphère confinée, les esclaves avaient coutume d’y entretenir un feu.

Carte montrant le quartier des esclaves disposé en forme de quadrilatère. Joseph-Charles Dessingy, Carte topographique de l’Isle de Cayenne, 1771, Service historique de l’Armée de terre, Vincennes.

Carte montrant le quartier des esclaves disposé en forme de quadrilatère. Joseph-Charles Dessingy, Carte topographique de l’Isle de Cayenne, 1771, Service historique de l’Armée de terre, Vincennes.

UN SECTEUR PERTURBÉ

Le secteur du quartier des esclaves a été très altéré par la construction de villas et le percement d’une route. Les observations effectuées après le passage des engins de terrassement n’ont pas permis d’identifier de vestiges associés aux cases. Les archéologues pensent, par ailleurs, que les nombreuses roches de grande taille présentes dans les déblais auraient pu servir de points d’appui à des poteaux de cases. Les passages n’étaient probablement pas dallés, à moins que les matériaux aient été récupérés après l’abandon de l’habitation.

Dans les zones peu perturbées, des fouilles en aire ouverte pourraient sans doute livrer de précieuses informations sur les constructions, les éléments de mobilier et l’organisation de cet important quartier d’esclaves.