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Les voies de communication

Les voies de communication

Reconstitution de l’habitation Loyola indiquant les principales voies de circulation terrestres. Illustration Aurélien Le Roux.

Reconstitution de l’habitation Loyola indiquant les principales voies de circulation terrestres. Illustration Aurélien Le Roux.

LES VOIES DE TERRE

D’après les travaux archéologiques, la largeur des plus importantes voies de circulation de Loyola était d’environ 1,8 m, ce qui correspond à l’écartement des roues des cabrouets. La récupération, au 19e siècle, d’une grande partie des pierres a provoqué la disparition presque complète de ces chemins. Leur tracé et la qualité des revêtements peuvent toutefois être étudiés à travers quelques sections encore intactes localisées le long du chemin actuel menant à l’habitation.

Détail d’une carte de 1763 indiquant l’emplacement de Loyola et les voies d’eau utilisées pour le transport des marchandises. Jacques-Nicolas Bellin, Description géographique de la Guiane.

Détail d’une carte de 1763 indiquant l’emplacement de Loyola et les voies d’eau utilisées pour le transport des marchandises. Jacques-Nicolas Bellin, Description géographique de la Guiane.

LES VOIES D’EAU

La rivière de Cabassou, aussi nommée crique des Pères ou crique de la Poterie dans son cours supérieur, est le seul cours d’eau vraiment navigable près de Loyola. Sa partie haute était accessible aux pirogues à partir d’un dégrad situé non loin de la poterie. Cette rivière convenait au transport de charges importantes et permettait de rejoindre, par les rivières Mahury et Comté, les habitations Maripa et Saint-Régis.

L’inconvénient de ce cours d’eau était de déboucher vers l’est, donc à l’opposé de Cayenne. Il fallait effectuer un long détour pour rejoindre cette ville, en empruntant la rivière du Tour de l’Île, navigable à marée haute seulement. Ce détour demandait 18 heures en moyenne. Un canal joignant la rivière Cabassou à la rivière Cayenne a été mis en chantier par l’administration coloniale en 1736. Ce canal, dit de la crique Fouillée, a enfin permis à Loyola d’accéder directement par bateau à Cayenne.