La chapelle
LA CHAPELLE
La vue de Hébert datant de 1730 montre une petite chapelle de plan rectangulaire. À l’avant se trouve une cour fermée par un mur et une barrière. La cloche est simplement accrochée à la façade, au-dessus de la porte. Les murs sont probablement de bois et à claire-voie, favorisant une bonne ventilation et permettant d’entendre les offices de l’extérieur. Le long pan qui donne sur la cour intérieure comporte de nombreuses ouvertures et les fidèles devaient s’y regrouper pour assister aux offices. Cette organisation est confirmée et précisée par les vestiges archéologiques.
L’AMÉNAGEMENT INTÉRIEUR
Les fouilles révèlent que les dimensions intérieures de la chapelle étaient de 16,5 m sur 6,4 m. Des carreaux de terre cuite couvraient le sol de la nef. Un alignement de briques, soutenant sans doute une balustrade de bois, délimitait la frontière entre la nef et le chœur. Ce dernier était pavé de carreaux un peu plus grands et, au centre, un assemblage de briques de 4 m de côté marquait l’emplacement de l’autel. Une petite pièce servant de sacristie complétait l’aménagement. Les carreaux et les briques de pavement ont été produits par les esclaves travaillant à la fabrique de poterie de l’habitation Loyola. Pour l’instant, les sondages n’ont révélé aucune trace d’inhumation à l’intérieur de l’édifice.
L’AMÉNAGEMENT EXTÉRIEUR ET LES FONDATIONS
Les fouilles démontrent que la chapelle était érigée sur une terrasse artificielle constituée de grosses pierres. La faible épaisseur des fondations et l’absence d’amoncellements de pierres attestent que l’édifice était en bois. Les recherches à l’extérieur, du côté est, indiquent qu’une porte donnait accès au cimetière.