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Le domaine résidentiel

Le domaine résidentiel

À Loyola, la maison des pères était entourée d’un ensemble d’aménagements affectés à diverses fonctions. La résidence proprement dite, une cuisine et un colombier répondaient aux besoins de la vie domestique. Le grand bâtiment qui logeait la cuisine servait également d’hôpital. La chapelle et le cimetière matérialisaient la vocation religieuse de l’habitation, tandis que la purgerie et la forge reflétaient son caractère économique. Le magasin était utilisé tant pour l’entreposage des biens nécessaires au fonctionnement de l’établissement que des marchandises destinées à la vente.

Dans les habitations, l’hôpital était habituellement construit à l’écart afin de respecter la hiérarchie maîtres-esclaves et par crainte des épidémies. À Loyola, au contraire, il se trouvait près de la maison des pères, évoquant en quelque sorte l’égalité de tous devant Dieu. Quant au quartier des esclaves, il était situé dans la savane, en contrebas de la maison des pères.

La maison des pères

La résidence de Loyola est le plus ancien exemple connu de maison traditionnelle en charpente de Guyane. D’une grande simplicité, mais de dimensions imposantes, elle témoignait du pouvoir des jésuites et faisait écho à leur vaste hôtel de Cayenne abritant la préfecture apostolique.

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La cuisine

À Loyola, comme dans la plupart des habitations, la cuisine occupait un bâtiment séparé et sous le vent, à cause de la chaleur dégagée, des odeurs et des risques d’incendie. C’est là qu’on préparait les repas des religieux, des invités et probablement des malades de l’hôpital voisin.

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L'hôpital

L’hôpital, certainement bien équipé pour l’époque, servait au soin des esclaves de Loyola et des Autochtones qui fréquentaient l’habitation. Il accueillait, de plus, des malades provenant d’autres établissements jésuites.

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Le magasin

Le magasin renfermait sans doute des denrées importées, des outils, des matériaux de construction, des contenants d’expédition et des marchandises produites à Loyola. La proximité de la maison des pères facilitait le contrôle des allées et venues et minimisait les risques de vol.

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Le quartier de esclaves

Le quartier des esclaves présentait un plan régulier, peut-être en quadrilatère. Cette disposition était peu fréquente dans les Antilles; les cases y étaient le plus souvent alignées le long d’une voie unique, la rue caz nèg, ce qui permettait de mieux surveiller les esclaves.

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