Les moulins à broyer
LE MOULIN À VENT
Le moulin à vent de Loyola est situé sur une colline, à environ un kilomètre de la maison des pères. Ce moulin-tour en pierre, aujourd’hui dépourvu de ses mécanismes, a été classé monument historique. Au-dessus de l’oculus, une pierre rectangulaire porte l’inscription gravée ANNEE IHS 173[3], date qui coïncide avec l’apogée de la sucrerie.
Avec les vents faibles et irréguliers de la Guyane, on peut s’interroger sur l’efficacité de ce moulin à broyer; il sera d’ailleurs plus tard qualifié de « purement ostentatoire ».

Moulin à bêtes servant au broyage des cannes à sucre. Diderot et d’Alembert, Encyclopédie…, 1751-1772, Agriculture, Économie rustique, Sucrerie, planche II.
UN MOULIN À BÊTES
À une vingtaine de mètres en contrebas du moulin à vent se trouve une plateforme à laquelle sont associés plusieurs vestiges. Il s’agit sans doute de l’emplacement d’un moulin à bêtes. En réalité, c’est à ce moulin que les esclaves devaient broyer la plus grande partie des cannes traitées à la sucrerie.